HIVERnIté

Partez À LA RENCONTRE DE LA COHORTE !

Retrouvez celles et ceux qui pensent l’hiver autrement pour répondre aux défis de cette saison dans un contexte de transition socioécologique.

Crédit photo = Marie-Hélène Roch / Hiver en nous

Des petits pas pour de grandes idées

Le Campus croit que la diversité permet d’enrichir les discussions et de montrer toutes les facettes de ce que peut être la transition. Qu’elle se manifeste dans des organisations naissantes, des regroupements citoyens engagés, des projets aux airs de start-up ou des entreprises en plein développement,.

Souvent invisibles à l’oeil nu, les petits pas qui mènent aux grandes idées sont ces moments clés où chaque organisation a besoin d’être soutenue et encouragée dans sa quête de solution. Le Campus offre alors un terreau fertile à ces premières étapes grâce à un processus mêlant laboratoire d’innovation et théorie du changement.

Nous vous encourageons à découvrir les 4 organisations venues expérimenter et tester leurs hypothèses pour répondre aux grands défis de l’hivernité.

CONCERT’ACTION LACHINE : S’ENGAGER POUR FACILITER LA RELATION À L’HIVER DES personnes immigrantes.

«Avec notre projet nous souhaitons une hivernité inclusive pour les personnes issues de la diversité. »

Concert’Action Lachine est la table de concertation pour le développement social, intersectorielle et multiréseaux de Lachine. L’organisation regroupe une cinquantaine d’acteurs du milieu (organismes communautaires, institutions publiques et parapubliques, entreprises et citoyen.ne.s de Lachine) qui ont un lien avec le développement social.

Quelles sont leurs missions au quotidien ? Identifier les problématiques locales, mobiliser le milieu et favoriser le partage d’informations et la réalisation de projets concertés sur le territoire lachinois.

L’énergique et vibrante équipe de Concert’Action composée de Justine Bouvier, Maryse Bélanger, Nima Abdillahir, Sheyla Riofano, Esmeralda Hoti, a rejoint la cohorte Hivernité du Campus pour travailler sur leur projet des mythes de l’hiver canadien.

Avec ce projet, elles cherchent à mettre en lumière les mythes autour de l’hiver canadien chez les populations immigrantes. En effet, recueillir ces mythes permettra de comprendre si ces représentations peuvent avoir des répercussions, quelles soient négatives ou positives, sur la manière dont les populations immigrantes vivent leur premier hiver. Cette première étape sera essentielle pour leur permettre de réaliser le deuxième objectif du projet qui est de proposer et d’expérimenter avec un groupe de nouveaux et nouvelles arrivant.e.s des activités concrètes pour favoriser leur adaptation aux particularités du climat hivernal québécois. 

OBJECTIFS ET HYPOTHÈSES DU PROJET

Contribuer au développement d’un quartier hivernal inclusif et vivant par la mise en place de services et d’activités qui permettent d’augmenter la résilience des personnes immigrantes en hiver.

Hypothèse générale : les personnes immigrantes seront plus résilientes face à l’hiver québécois grâce au développement de ressources intérieures et extérieures qui s’inscrivent dans une perspective de transition socio- écologique.

Hypothèse 1 : un meilleur accès (location et réutilisation) à des équipements hivernaux (vêtements et activités sportives) permet d’augmenter la résilience des personnes immigrantes en hiver.

Hypothèse 2 : une offre d’activités hivernales diverses et adaptées permet d’augmenter la résilience des personnes immigrantes en hiver.

Hypothèse 3 : des activités permettant de développer les ressources intérieures en hiver permettent d’augmenter la résilience des personnes immigrantes en hiver.

EXPÉRIMENTATION MENÉE AU CAMPUS

  • Phase 1 : Identification et analyse des besoins des personnes immigrantes en hiver : est-ce que les ressources extérieures et intérieures que nous avons identifiées constituent les besoins nommés par notre groupe ? Quelles sont les représentations mentales de l’hiver qu’ont les personnes immigrantes (les mythes) ?. Organisation d’une rencontre avec les participant.e.s du groyupe : une discussion collective et des entretiens semi-dirigés pour comprendre les représentations de l’hiver et identifier les besoins. Faire l’état des lieux des activités hivernales dans le quartier (arrondissement + organismes communautaires).

  • Phase 2 : Proposer 3 activités pour répondre aux besoins identifiés et qui visent à augmenter la résilience. Janvier – Mars : organiser 3 activités avec le groupe.

  • Phase 3 : Analyser l’impact des activités proposées sur la résilience des personnes immigrantes.

Grâce aux résultats de l’expérimentation, proposer et/ou bonifier une offre d’activités à l’arrondissement et aux organismes communautaires qui permettra de favoriser la résilience des personnes immigrantes en hiver.


LEUR EXPÉRIMENTATION VOUS INTERPELLE ?

Pour les soutenir dans l’expérimentation, elles ont besoin de :

  • La collaboration de l’arrondissement;

  • Financement;

  • La participation des usagers et des organismes communautaires.

CYCLIQUE PAR NATURE : Apprivoiser l’hiver en ville pour en faire un allié de son bien-être

« Avec notre projet, nous souhaitons que les urbain.e.s prennent conscience de leur capacité à vivre leur nordicité différemment en considérant l’hiver non pas comme un obstacle à leur liberté d’action, mais comme l’allié d’un dynamisme nouveau et une ressource fondamentale de leur bien-être. »

Cyclique par Nature, c’est une double histoire d’amour : celle de Sarah Kastendeuch et Jean-François, Clausse un couple de Français immigré au Québec, et celle de ce couple avec le Québec. Puisqu’ils sont arrivés (tout juste) avant la pandémie à l’hiver 2020, leur intégration à leur nouveau milieu de vie ne pouvait pas se faire socialement. Elle se fera donc par le territoire ! Explorant leur ville d’adoption (Québec), le couple établit un premier contact avec la nature québécoise par l’exploration des parcs urbains.

Ce sera alors une révélation… Non, la nature urbaine n’est pas une nature de substitution ! Elle n’est pas là uniquement pour nous offrir un joli décor. Elle est une ressource pour aider les humains à retrouver sérénité et équilibre à condition qu’on veuille bien se mettre à l’écoute de ses cycles.

  • Urbains depuis toujours, Sarah et Jean-François vivent l’impact de la vie urbaine sur le quotidien.

  • Et en tant que praticiens bien-être, ils savent aussi mobiliser leurs propres ressources pour trouver l’apaisement dans ce milieu exigeant.

Ils ciblent plusieurs cycles pour nous soutenir dans cette reconquête d’un bien-être durable : la respiration, le sommeil, les saisons… C’est sur ce dernier que porte leur projet d'expérimentation au Campus.

OBJECTIFS ET HYPOTHÈSES DU PROJET

Ce projet vise à aider les urbain.e.s à :

  • Maintenir un niveau de bien-être suffisant tout au long de l'hiver même sans quitter la ville.

  • Réenchanter leur quotidien et vivre une hivernité plus positive malgré les inconvénients d’une saison longue et exigeante.

  • Renforcer leur adaptabilité, leur autonomie et leur confiance en leurs propres ressources face aux changements climatiques et aux différents enjeux de la transition socioécologique.

En effet…

▸ Le milieu urbain nous éloigne de la nature et des cycles naturels : nos cycles internes (respiration, sommeil…) et les cycles externes, ceux de la nature (jour/nuit, saisons…).

▸ Il est également générateur d’impacts sur notre qualité de vie et sur notre sentiment de bien-être, ce qui engendre des problématiques : de stress, d’épuisement, d’ anxiété voire de dépression…

▸ Une personne qui vit dans une ville augmente de 39% la probabilité de subir des troubles de l’humeur.  (Institut Universitaire en santé mentale Douglas - Allemagne - 2019).

L’hiver urbain amplifie ces problématiques.

▸ Il incite à maintenir une productivité constante alors que tout, en nous et autour de nous, appelle au ralentissement.

▸ Il rend le quotidien laborieux (manque de lumière, intempéries, difficultés de déplacements) et engendre des troubles spécifiques (dépression saisonnière, Trouble Affectif Saisonnier).

▸ 60 % des personnes qui vivent au Canada disent ressentir le blues de l’hiver (sondage ParticipAction - 2023).

EXPÉRIMENTATION MENÉE  AVEC LE CAMPUS

Le sens de leur expérimentation est de passer de la résistance face à l’hiver à l'acceptation pour augmenter sa résilience. En proposant un atelier d'apprivoisement de l’hiver en milieu urbain, Cyclique par nature souhaite ouvrir un espace de dialogue autour des émotions suscitées par l'hiver, mais aussi provoquer des prises de conscience sur la capacité des urbain.e.s à maintenir un niveau de bien-être satisfaisant tout au long de l’hiver.

Forme de l’expérimentation : un atelier collectif d'environ 2h, une partie en salle et une partie dans un parc urbain, qui suit en fil rouge le conte d’Antoine de Saint Exupéry  «Le Petit Prince».

Objectifs 

  1. Recueillir les ressentis, les émotions des participant.e.s sur leur expérience de l’hivernité en ville.

  2. Reconnaître et valider avec eux.elles leurs ressentis ainsi que leur niveau de bien-être en ville en hiver.

  3. Les aider à prendre conscience de leurs ressources et de leurs capacités à gérer autrement leurs émotions, leur stress et leur frustration face à l’hiver :

▸ en changeant leur regard sur leur lieu de vie et sur cette saison,

▸ en s’autorisant à ralentir,

▸ en se reconnectant à leurs sensations et à leur capacité d’émerveillement,

▸ en renouant le lien avec eux.elles-mêmes en passant par la nature dans le cadre d’une pratique collective.

Les publics visés : 

▸ Acteurs et actrices de quartier : des organismes locaux engagés par exemple, dans l'amélioration de la qualité de vie des milieux, dans la transmission de saines habitudes de vie ou encore dans la valorisation de la nature urbaine.

▸ Habitants et habitantes du quartier curieux.ses de découvrir l’hiver autrement dans leur milieu de vie.


LEUR EXPÉRIMENTATION VOUS INTERPELLE ?
Pour les soutenir dans l’expérimentation, vous pouvez les inviter à offrir leur atelier dans votre milieu de vie ou les recommander auprès d’un acteur de votre quartier intéressé à l’offrir à sa clientèle.

BIOPHILIE POUR TOUS.TES : promouvoir la pratique du ralentissement comme outil à l’équilibre de la santé mentale

« Avec notre projet nous souhaitons une hivernité pleine d'expériences agréables et de stratégies pratiques pour aider à préserver la joie de vivre. »

Vianney Cortes est une porteuse de projet orientée vers l'interdisciplinarité avec un fort intérêt d’agir pour faire face aux problèmes réels. Son projet Biophilie pour tous, a été précédemment accueilli et incubé à la Maison de l'innovation sociale (MIS). Aujourd’hui elle approfondit les expérimentations dans des conditions réelles afin de développer des partenariats et des alliances institutionnelles.

Son projet vise à prévenir les effets négatifs possibles des hivers rigoureux au Québec sur la santé mentale des personnes.

OBJECTIFS ET HYPOTHÈSES DU PROJET

Promouvoir la pratique du ralentissement comme outil à l’équilibre de la santé mentale avec une installation (plantes, éléments naturels, sons et luminothérapie), dans un contexte d'espace intérieur calme, propice au silence, comme une bibliothèque. Sans beaucoup d’intervention ou de médiation, cette expérience vise à inviter les personnes à s’offrir une pause consciente durant les mois plus froids de l'année (janvier, février, mars) grâce à la promotion de la reconnexion avec le vivant, la respiration, leurs corps et le moment présent.

Parce que le rythme de la vie quotidienne en ville ne permet pas nécessairement de prendre soin de notre santé physique, émotionnelle et mentale;

Parce que, comme humains, nous avons besoin de petites pauses réparatrices, pour réguler notre système nerveux;

Parce que le contact avec les éléments naturels fait partie de notre essence /nature / condition. Voir l'hypothèse de la Biophilie (1984) par O. Wilson;

Parce que notre condition humaine nous demande une source importante de lumière pour effectuer les processus métaboliques;

Parce que la dépression saisonnière n’a pas une seule source d'origine. C'est multifactoriel.

EXPÉRIMENTATION MENÉE AVEC LE CAMPUS

Travailler sur 2 volets de l’expérimentation :

  1. Volet lumière : Inviter à utiliser un calendrier de suivi de l'exposition à la lumière naturelle. Proposer et souligner l'intérêt des activités physiques simples de notre vie quotidienne qui nous permettent d'obtenir l'exposition à la lumière dont nous avons besoin.

  2. Volet contact avec des éléments naturels et des sons : Déploiement d’une installation éphémère Biophilique. Introduire davantage d'éléments naturels qui soutiennent notre santé dans notre environnement quotidien et promouvoir une interconnexion avec le vivant plus consciente. Pour expérimenter à la fois, la puissance de chaque élément et de l’ensemble.

LES opPORtuniTéS INSURMONTABLES : développer une pratique de Land art qui intègre des dimensions écologiques et sociales au service de la communauté et du vivant

Annabelle Guimond est une artiste multidisciplinaire en arts visuels. Son projet, intitulé Les Opportunités insurmontables, s'intéresse à la réhabilitation des liens fondamentaux qui unissent humain.es et nature. Intéressée à déployer des solutions viables et concrètes en ce qui concerne nos liens avec le vivant, elle souhaite étudier dans le cadre de la cohorte la pratique du Land art au service de la collectivité et du vivant.

OBJECTIFS ET HYPOTHÈSES DU PROJET

L'objectif général de l’expérimentation est de développer une pratique de Land art qui intègre des dimensions écologiques et sociales au service de la communauté et du vivant. 

Les objectifs spécifiques sont : 

1) Documenter une pratique de Land Art collective et personnelle.

2) Définir les besoins auxquels la pratique peut répondre.

3) Trouver des milieux où il est possible de mesurer l’impact de la pratique.

Pour soutenir la cohorte :

Olivier Desjardins - Fondateur de Starrize | Conseiller stratégique de startups | Directeur créatif

Quelle est, selon vous, la couleur que vous apportez au Campus et à la cohorte Hivernité ?

J’apporte du jaune, comme une aide à plus de clarté concrète dans les processus créatif et comme une couleur qui incite à l’action.

Comment pensez-vous que la cohorte transforme notre hiver et notre rapport à cette saison ?

Ces projets donnent le goût et inspirent à avoir davantage de projets à l’extérieur durant l’hiver et à s’impliquer dans l’environnement à l’extérieur même durant l’hiver.

Si vous deviez qualifier cette cohorte, quels adjectifs vous viennent en tête ?  

Je qualifierais la cohorte d’ouverte et de chaleureuse.


Quelle est, selon vous, la couleur que vous apportez au Campus et à la cohorte Hivernité ?

Orange. Comme un jus d’orange dont l’acidité choque les papilles de bon matin, je m’assure de toujours avoir un petit effet saisissant dans mes ateliers! Que ce soit en mettant au défi la créativité des participant.e.s ou en amenant des cadres de réflexion, je propose une façon de réfléchir différente qui provoque généralement un pas de recul constructif. 

Comment pensez-vous que la cohorte transforme notre hiver et notre rapport à cette saison ?

Nous sommes généralement en réaction à l’hiver. Les projets des participant.e.s ouvrent, à leur manière, des espaces permettant de prendre un temps d’arrêt et d’ouvrir un dialogue plus nuancé! Ces espaces contribuent à prendre conscience des effets de l’hiver, des obstacles qui se créent et de ceux qu’on se crée nous-mêmes. Les voir à l’œuvre nous démontre la nécessité et le défi que représente d’investir l’hiver et de se le réapproprier.  

Si vous deviez qualifier cette cohorte, quels adjectifs vous viennent en tête ?  

N’a pas froid aux yeux parce que les participant.e.s se prêtent au jeu avec l’intérêt d’avancer leur projet;

Soudée parce que les participant.e.s se soutiennent;

Inspirée parce que les participant.e.s porte une vision qui leur porte à coeur.

Steeven Pedneault - Designer social


Marie-Hélène Roch - Artiste-Chercheuse et médiatrice culturelle | Hiver en nous

Quelle est, selon vous, la couleur que vous apportez au Campus et à la cohorte Hivernité ?

Je dirais orange, une couleur vivante qui évoque l'énergie solaire, le feu, la chaleur et la luminosité.... et qui est aussi un petit clin d'œil au renard roux pour sa sensibilité, sa capacité d'attention, son agilité et son aisance à s'harmoniser au rythme naturel. Cette couleur est aussi associée au mouvement, aux flammes, qui inspirent à la fois le bien-être et la connexion humaine.  

Comment pensez-vous que la cohorte transforme notre hiver et notre rapport à cette saison ?

Selon moi, un incontournable de la cohorte Hivernité est qu'elle soit composée en forte majorité de femmes. L'intérêt porté au point de vue des femmes sur les questions du rapport à l'hivernité est une contribution essentielle pour la société québécoise, tant pour la recherche, les milieux de pratiques et les communautés. Le regard neuf sur les relations sociales en hiver et la visibilisation des expériences genrées, dans une perspective de transition socioécologique, a le potentiel d'influencer l'émergence de nouveaux agencements collectifs. 

Si vous deviez qualifier cette cohorte, quels adjectifs vous viennent en tête ?  

Vivace, consciente, bienveillante, sensible, ouverte d'esprit

Quelle est, selon vous, la couleur que vous apportez au Campus et à la cohorte Hivernité ?

Je dirais le violet, parfois associé à la justice sociale et l'émancipation, car j'invite à une prise de recul critique sur les tendances et les discours de la transition socioécologique. 

Comment pensez-vous que la cohorte transforme notre hiver et notre rapport à cette saison ?

Je pense que les projets de la cohorte Territoire de solutions contribuent très concrètement à rendre l'hiver plus doux (moins confrontant) pour les personnes et les communautés, pour qui l'hiver est parfois synonyme d'isolement et de dévitalisation. 

Si vous deviez qualifier cette cohorte, quels adjectifs vous viennent en tête ?  

Passionnée, ouverte d'esprit et réflexive !


Yann Pezzini - Pratique autonome en stratégie de transformation sociale


Anaïs Kowalczyk - Designer de service pour l'innovation sociale I Accompagnatrice des acteurs de changement. Thérapeute en relation d'aide en formation.

Quelle est, selon vous, la couleur que vous apportez au Campus et à la cohorte Hivernité ?

Avec le bleu turquoise, j'accompagne la cohorte dans l'aspect rafraichissant de leurs expérimentations, je les vois évoluer étape par étape en prenant soin de suivre le rythme de chacun au sein de la structure du programme et avec le rouge bordeaux je les soutiens dans l'intensité de leur défis, leurs dépassements. Le tout se mélange pour donner un violet supportant l'imaginaire, la créativité et la capacité à rebondir au sein d'une expérimentation. 

Comment pensez-vous que la cohorte transforme notre hiver et notre rapport à cette saison ?

Depuis que la cohorte a démarré, j'ai observé que l'appréhension à l'hiver a évolué de manière globale. L'équipe, les intervenants, les partenaires et la cohorte elle-même, parce que nous portons particulièrement notre attention à cette saison et ses subtilités, ses défis comme ses cadeaux, nous avons développé globalement plus de sensibilité au potentiel de la saison. Nous questionnons, avec curiosité, les différentes phases et matériaux qu'offrent l'hiver, partageons des moments d'émerveillement nourrissant le potentiel créatif et l'imaginaire de notre communauté notamment grâce au magnifique cadre qu'offre le parc Jean-Drapeau et les renards qui s'y trouvent ! Il y a ainsi beaucoup de poésie, de subtilité et de ressentis qui émergents avec cette cohorte qui contraste beaucoup avec les croyances, les peurs et la fuite habituelle de l'hiver. J'observe ainsi que cette cohorte réussit à orienter le regard sur des défis (la présence à soi, à la nature, nos besoins physiologiques en hiver, l'inclusion et la solidarité, l'art au service de la transition...) alignés à l'un de nos principes fondateurs : le rapport et le soin du vivant

Si vous deviez qualifier cette cohorte, quels adjectifs vous viennent en tête ?  

Impliquée, intègre, sensible et poétique.